Spoutnik sur orbite !

Mon homme a vendu la mèche, à ma demande. Je ne peux pas me connecter au blog au boulot, open space oblige, mais j’avais trop envie de vous tenir au courant. Voilà. Trois mots résument tout. Trois mots qu’il me semble incroyable d’écrire. Trois mots qui me transportent de bonheur :

Je suis enceinte.

Et c’est un vrai miracle. J’ai du mal à y croire. Mais le taux d’hormones de grossesse est bel et bien là : 114 ! Entre 100 et 300, comme Number two nous l’avait demandé. Spoutnik est un vrai warrior, pas du genre à écouter les statistiques ou la raison. Il a suivi son coeur et a décidé de s’accrocher… pour neuf mois, j’espère.

J’aurais du mal à vous décrire mon état. Je suis bien, voilà tout. Heureuse. Incrédule. Plutôt zen. Je profite. Pourtant, le test de grossesse ce matin ne m’avait pas comblée. Il y avait bien un deuxième trait rose, mais d’une pâleur incroyable, me faisant redouter un taux calamiteux ou un test faussement positif en raison de prises d’hormones. Arrivée au labo, ma journée s’est illuminée. L’infirmière m’a expliquée que je pouvais appeler trois heures plus tard pour avoir le résultat. Une tâche que j’ai délégué à mon homme. Il m’a appelé vers midi pour me faire un « bip bip » qui en disait long… J’ai encore attendu deux heures le coup de fil de la secrétaire de Number two pour me réjouir totalement. Elle m’a donné la marche à suivre: une prise de sang dans une semaine pour contrôler l’évolution du taux d’hormones et une échographie dans deux semaines. J’ai hâte.

Ce positif, c’est du positif pour toutes les galériennes car la médecine ne donnait pas chère de ma peau, il y a un an. Enfin, le premier gynéco. Grand Ponte, rebaptisé Grand Con par une copine.

Ce positif, je vous le dois un peu aussi. Par vos commentaires, vos soutiens, vos ondes positives, vous nous avez porté pendant tout le protocole. Grâce à vous, je me sentais plus légère, plus confiante, mieux dans ma peau. Et Spoutnik n’a pu que le ressentir.

Le chemin est encore long. Il reste de nombreuses étapes à franchir, j’en suis bien consciente. Le cap des trois mois est encore tellement loin. Mais j’ai le droit de continuer l’aventure. Et ce soir, c’est tout ce qui compte.