48 heures de folie… positives !

J’avais prédit 48 heures de folie et ce fut le cas. Jugez plutôt…

Lundi 28 mars

5h55 : Le réveil sonne. Tôt. Très tôt pour moi qui ne suis vraiment pas du matin. Ancienne heure, ça fait 4h55. Je vais mourir…

7h45 : Nous avons rendez-vous avec Number two pour l’échographie. Je suis la première patiente de la semaine. Le gynéco se concentre, mesure plusieurs fois le follicule sur l’écran de contrôle, regarde les tailles et taux d’hormones des dernières tentatives. Et rend sa conclusion : »le follicule fait quasiment 17 mm et vous avez tendance à ovuler tôt. Si les dosages sont concordants, il faut déclencher ce soir tard, pour une ponction mercredi ». Ouahou… Mercredi… Nous ne nous attendions pas du tout à ça, si tôt… Il reste encore les prises de sang. Mais nous sommes près du but.

8h20: Arrivée au labo pour la prise de sang.

9h20 : Arrivée au boulot. J’ai l’impression d’avoir déjà vécu une journée entière mais non !

14h26 : Coup de fil de la secrétaire de Number two. Les dosages sont concordants. Les piqûres de déclenchement sont confirmées pour 0h30 ce soir. La journée va décidément être longue. Une dernière prise de sang est programmée demain matin pour le feu vert ultime.

19h30 : concert des Têtes raides au Bataclan. Etrange coïncidence : lors de FIV1, nous avions fait la dernière piqûre après le concert de Rock sans papiers où les Têtes raides se produisaient… Et si Ginette nous portait chance…

23h30 : De retour à la maison. Il reste encore une heure à tenir avant l’injection. Ne pas s’endormir, surtout ne pas s’endormir…

0h30: Comme d’habitude, c’est mon homme qui prépare l’injection et mélange la poudre et le solvant. Et moi, je me pique. Les gonadotrophines chorioniques ont pour effet de  déclencher l’ovulation environ 36 heures plus tard.

0h40 : extinction des feux.

Mardi 29 mars

5h55 : Hein, quoi, le réveil sonne. Mais non c’est pas possible, je me suis couchée il y a cinq minutes. Ah, non… Je vais mourir…

7h40 : Arrivée au labo pour la prise de sang. Attention c’est le passage gore de ces deux jours. Phobique des piqûres, sautez le paragraphe ! Donc, je demande à l’infirmier de ne pas me piquer sur le même bras que d’habitude car l’une de ses collègues m’avait déjà dit que c’était mieux de changer de bras. « Aucun problème », me répond-il. Sauf qu’il rate la veine, s’acharne pendant deux minutes pour essayer de prélever quand même et me propose au final de… changer de bras pour me piquer une seconde fois. A ce moment-là, je n’ai qu’une envie, lui foutre l’aiguille entre les deux yeux. Mais il a réussi : je suis réveillée !

9h00. Départ pour Rennes pour un déplacement professionnel. Deux heures de TGV. De quoi souffler… et dormir un peu

13h30 : Je commence à regarder mon téléphone, lors de la réunion où je suis coincée une partie de la journée. Pas d’appel. Je commence à flipper.. Et s’il y avait contre-ordre…

14h45 : Deuxième coup d’oeil. Toujours rien. Qu’est-ce qu’il me dit, le mec en fasse de moi… J’ai du mal à me concentrer.

16h30 : Je n’ai pas eu le temps de regarder mon téléphone mais le message est bel et bien là. Je le consulte dans le taxi qui me ramène à la gare. « Les dosages sont parfaits. Rendez-vous demain pour la ponction ! ». La pression lâche. Je suis heureuse, j’envoie un texto à mon homme qui me répond aussi sec « Youhou !! ». Nous sommes en route pour FIV2.

20h : Je suis de retour chez moi mais je ne sais plus bien où j’habite. Avec un emploi du temps aussi dense, je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir ou de stresser. Ma seule obsession des deux derniers jours : ne rater aucune étape, être à l’heure. Mais le verdict est là: ponction demain ! Mercredi ! FIV2 avec Number Two, c’est bon signe, non ?

Le reste de la semaine risque d’être encore aussi fou et riche en émotions.

To be continued…

Edit : Caro, je t’ai emprunté ton fameux « minute par minute » (qui serait ici plutôt un heure par heure d’ailleurs), j’espère que tu ne m’en voudras pas

Edit2 : merci pour tous vos petits messages. Ca fait du bien de vous sentir pas loin !