Mes désespoirs·Mon moral

Gueule de bois

Le moral remonte. Doucement. Je n’ai rien trouvé de mieux hier que de boire plus que de raison à la fête à laquelle nous étions invités. Résultat : une belle gueule de bois aujourd’hui comme je n’en avais pas connu depuis des lustres. Mais, en fait, j’ai juste fait coïncider mon état physique et mon état mental. La gueule de bois, je l’ai depuis quatre jours, depuis la ponction blanche.

Depuis ce jour à marquer d’une pierre noire, je me pose des questions, beaucoup de questions. Cette ponction blanche n’est pas seulement un incident de plus dans un parcours chaotique. Elle met un frein à mes espoirs (ceux de mon homme sont intacts) de concevoir un jour notre mini-Nous. Nous avons tellement de difficultés à passer chaque étape… Nous n’arrivons pas forcément à la ponction à chaque essai. Et quand il y a ponction, cela ne se passe pas obligatoirement comme nous l’aurions imaginé… Tous ces constats me font repenser amèrement à FIV1. Nous étions si près du but… Nous avons touché du doigt le miracle. Mais c’était un mirage et il s’est envolé…

Alors je m’interroge. A partir de quel moment on s’acharne ? Est-ce que cela vaut la peine de continuer ? N’y a-t-il pas un moment où la PMA engendre trop de souffrances et où il faut commencer à penser sérieusement aux autres manières d’avoir des enfants ? Et en même temps, c’est tellement difficile, tellement difficile de renoncer à ce mini-Nous biologique. Pourtant, je suis persuadée qu’une fois qu’on a franchi le pas, on devient des parents comme les autres, que nos enfants soient nés grâce à un don ou arrivés dans nos vies à la faveur d’une adoption. Mais que ce pas est douloureux à franchir…

C’est le problème avec la PMA, il y a rarement O% de chances que ça marche, il y a toujours ce « virgule quelque chose » qui nous fait y croire. Avec force, avec rage même parfois. Alors, inexorablement, on se projette dans l’étape d’après, le protocole suivant… Et ainsi de suite… Mais là, j’arrive à un point où je me sens usée par ces échecs successifs; où je me demande si ça vaut la peine de poursuivre. Et pourtant, vous pouvez être sûres qu’au prochain J6, je serai dans le cabinet de Number two…

C’est le paradoxe. Je ne me vois pas arrêter, je ne sais plus comment poursuivre. Pour résoudre cette contradiction, je me suis fixée une échéance : fin 2011. A ce moment là, nous aurons acquis suffisamment de recul pour prendre les décisions qui s’imposent. Si je devais arrêter aujourd’hui, je le regretterais, je le sais. J’aurais l’impression de ne pas avoir tout tenté, de ne pas être allée au bout. Nous allons donc poursuivre cette route cabossée et ô combien sinueuse de la procréation médicale assistée. Vaille que vaille.

 

24 réflexions au sujet de « Gueule de bois »

  1. Chére lily,
    tu as raison de t’accrocher, de tout tenter….surtout ne rien regretter….
    Ma soeur ainée n’a jamais su avoir d’enfants…mais il y a un MAIS….elle n’a pas fait tout ce qui était en son pouvoir afin de réaliser ce rêve….
    Pas assez de courage me disiat-elle….
    Moi après plus de 6 ans cela a marché…elle, elle vit sa vie de maman par « procuration » grâce a mes loulous qu’elles considèrent comme les siens…elle est une marraine et une tati formidable, incroyable. Je suis seulement si triste qu »elle ne se soit battue mais je ne peux la juger chaque personne est différente , je sais juste qu »au fond de son coeur, il y a et aura tjs ce regret…ne pas avoir été au bout…
    Moi , bizarrement, c’est lorsque mon homme et moi avions accepter le fait que peut-être nous ne serions jamais des parents « biologique » et que nous commencer à nous avons commencer les démarches administratives poue une adoption, que la tentative de FIV a aboutit….
    Je sais parfaitement ce que tu endure, ton récit me fait remonter dans le temps, la vie est souvent injuste mais il faut continuer à te battre …
    Tu sera maman un jour, de quelle manière??? nous le saurons un jour…nous te suivons pas à pas et te remonterons le moral quand il le faudra, nous feterons l’évènement avec toi lorsque celui -ci se produira, brefs dans les mauvais ou les bons moments , nous serons à tes cotés…
    prends bien soin de toi en attendnat la suite je t’embrasse…amitiés…

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  2. Va jusqu’au bout de ton combat pour ne rien regretter par la suite;-) Il me reste une FIV prise à 100% et j’avais décidé de ne plus rien tenter mais la chance m’a sourit… L’acharnement pour moi serait plus de la perséverance pour donner vie à ton rêve le plus cher et un jour, ça finira par payer.
    Il faut accepter de mettre plus de temps qu’une autre pour devenir maman. C’est ce que j’ai fais comme travail sur moi- même, j’ai compris beaucoup de choses… Maintenant, je suis une future maman qui guette le premier mouvement du bébé dans mon ventre. Chaque étape de cette grossesse, je la passe en étant heureuse et en pensant aux copines qui luttent encore.
    Courage à tous les deux.

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  3. C’est normal de s’accrocher et de continuer à y croire.
    C’est normal d’avoir du mal à se remettre d’une ponction blanche. C’est très traumatisant de « rater » une FIV et il faut du temps pour reprendre confiance….
    Courage! On va y arriver!!!

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  4. Lily,

    J’ai besoin de te répondre, de vous répondre et ce sera long. Je m’en excuse d’avance.

    ces questions j’en reviens tout juste, tu te rappelles? Ca fait aussi 3 ans, mon compagnon et moi nous nous disons aussi : et quand profite-t-on de la vie, tout simplement? Et jusqu’où se faire mal, les échecs qui se succèdent entament parfois notre capacité à rebondir (même si l’homme a un formidable instinct de survie, dont la reproduction fait partie: merci le cerveau reptilien). Je ne pense pas refaire une 3e fiv, avec tout ce que cela comporte (une absence intégrale du domicile, laissant mon fils plusieurs semaines, un arrêt professionnel…), j’ai choisi d’autres détours.
    Mais, ce qui nous pousse à faire vite les choix : notre fils de 4 ans qui prend sur lui quand je m’absente pour 15 jours de PMA trop distante, qui manifeste son envie d’un bébé dans la famille même si pour lui ce ne sera pas que drôle…

    Alors, dès la 2e FIV, j’ai regardé les cliniques pour Fiv-do : j’y suis depuis plus de 3 semaines, j’ai beaucoup décortiqué leurs « prestations » car elles ne sont pas identiques. Ce sont les jalons secondaires que j’ai posé en parallèle, et qui deviennent maintenant les principaux. Pas mes ovules, et alors? je ne suis pas omnipuissante et j’ai mes failles, une bonne IO, mais je peux élever un enfant et lui donner mon amour: ce sera donc mon enfant, notre enfant. Le fait de porter augmentera ce sentiment dès lors sans équivoque.
    Je ne me tourne pas vers l’adoption en raison du temps de la démarche et de la volonté de savoir profiter de la famille que j’ai déjà, mais rien ne m’effraie non plus dans cette idée à priori (à confirmer quand on y est).

    La fiv dans le cas d’IO est de 15% de chances de réussite et la fiv-do de 50 à 60% de chances (retse quand même les 50 perdants)… Ca laisse rêveuse.
    Une amie gyneco, en plus du dragon qui me suit en PMA me conseille cela, dès lors que j’en accepte l’idée. Et de foncer! J’espère juste que ce problème d’IO ne masque un autre problème : dans ce cas, le DO peut aussi échouer et supprimer mes derniers espoirs.

    Sur le choix des cliniques, des prix et tout, j’ai aussi pleins de tuyaux si tu veux (j’ai vraiment bossé la question). Il ya quelques bonnes questions à se poser, outre le prix: leurs « prestations » ne sont pas identiques. Je vais poser des jours de congé pour prendre le temps d’étudier leur proposition les appeler. Je rencontre un gynéco pour voir s’il peut me suivre dans ce chemin (la prescription de médoc pour donneuse est difficile à obtenir), un vrai RDV de négociatrice! Mias le coût final sera fonction, et si je peux influer là dessus…

    Et pour répondre à Loukoum, que je comprends aussi.
    Oui, il s’agit d’acharnement, et thérapeutique même! Cependant, se retourner et se dire à 50 ans « merde, j’aurais dû tout essayer » peut détruire plus encore. C’est pour cela qu’on se bat, et ce n’est pas un choix. Les questions deviennent vite très techniques (dosage et tout et tout), on est comme chez le garagiste : dans une jungle incompréhensible. La prise en charge est inégale et les renseignements sont donc très précieux (et toi, que t’a-t-on conseillé?). Nous sommes des rats de laboratoire, ils testent leurs hypothèses sur nous, et ne disent pas forcément leur avis profond, quand ils t’expliquent quelque chose, il faut le savoir. J’ai été refusé dans un centre PMA « vivez heureux comme ça » et dans un autre, « on peut encore essayer, mais vite et fort ». Leur agrément est aussi fonction de leur statistique de réussite, c’est tout dire. Par exemple, durant les 2 protocoles de fiv, je n’ai rencontré aucun médecin pour répondre à mes questions. J’ai vu mon dragon avant (en juillet), elle suivait mes analyses et donnait ses instructions retransmises par infirmière au téléphone pendant. Mais aucun contact! Alors si tu n’as personne pour faire l’intermédiaire, je t’aasure que tu peux te coller tes questions sur l’oreille… ou aller échanger avec d’autres!
    Je comprends que ce soit d’extérieur effrayant, mais c’est utile à la construction de nos vies, tout simplement.
    Je voulais juste essayer de vous faire entendre -comprendre?- un point de vue qui s’étaye chaque jour.

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    1. Je comprends tout à fait ton point de vue Luna. Moi, je n’ai pas encore d’enfant et je vis dans une grande ville où le cabinet de Number two n’est pas tout prêt et pas si loin non plus. Ca me fait moins de « sacrifices » à faire et pour le moment, j’ai envie de continuer, un peu plus chaque jour… Mais je sais aussi que je ne repart pas pour deux ans de traitement comme ça…

      Pour le moment ce qui m’empêche de me renseigner sur les traitements parallèles (le don notamment qui a aussi nos faveurs aujourd’hui), c’est le temps. En période calme, j’ai surtout envie de m’aérer, de m’éloigner de la PMA et ne pas me plonger dans les cliniques, les coûts, les prestations. Je ne m’en sens pas le courage, j’ai besoin de recharger mes batteries ailleurs et pourtant, je sais qu’il faudrait que je le fasse. Bref, c’est le serpent qui se mord la queue.

      Mais si tu as deux-trois tuyaux, tu peux me les communiquer par mail. Ce sera comme une première étape pour moi.

      A+, bizzz

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      1. Bonsoir,

        j’ai vu un gyneco aujourd’hui pour lui expliquer ma démarche de fiv-do après 2 fiv ratées. Et le voilà à me proposer un autre truc.

        je suis perdue, du coup. J’ai besoin d’avis, c’est encore tout frais. peut-être lily connais-tu ce protocole?

        Il me propose une « induction de l’ovulation » sur cycle naturel.

        Il s’agit de prendre du citrate de clomifene pendant 5 jours en début de cycle, afin de recruter quelques follicules, ensuite on les nourrit tous les 3 jours avec une injection de FSH sous monitorage de glaire (en attente d’un score de 10 sur 12???). Quand le score est atteint, on déclenche par ovitre**e et on fait des calins 24h, 36h, puis 48h après déclenchement.
        On finit par 2 ou injections d’hCG pour soutenir l’effort du corps jaune.

        Alors, si c’est plus simple qu’une fiv (monitorage plus light), pourquoi le centre PMA ne l’a pas proposé? les chances de réussite ne semblent pas folles non plus mais sans savoir plus, mais je me demande si c’est adapté à une IO secondaire occulte (notamment le citrate de clomifene…)

        Cela vaut-il la peine d’essayer, de prendre 4 mois de retard dans la fiv-do, quelles sont les chances de cette technique? Une fiv-do prend environ 6 mois, alors ça reporte le tout d’un an encore. Et je pensais justement au besoin de vivre l’instant présent, de ne pas s’acharner…

        Merci beaucoup des infos que vous pourrez faire sur cette question, ce traitement, et tout…
        Lily, je te fais une synthèse des infos que ‘aurais récolter sur les fiv-do et les cliniques d’ici peu, par MP.

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      2. Et oui c’est toujours quand on n’y croit plus qu’on nous sort un nouveau traitement miracle du chapeau. Je ne vais pas pouvoir bcp te renseigner Luna, je n’ai jamais entendu parler d’un tel traitement. Mais ca vaut p’tet le coup d’essayer une fois, juste une fois, pour voir…

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  5. Je vais essayer de vous répondre globalement.

    Je parle d’acharnement et j’assume mais de quoi parle-t-on ? De faire un enfant pas d’acheter une machine à laver ou une nouvelle voiture. C’est un projet de vie qui mérite qu’on s’acharne un peu parce qu’il est drôlement engageant. Le tout est de savoir quand il devient plus detructeur qu’autre chose. On ne peut pas tout le temps sacrifier le présent pour l’avenir. Je n’en suis pas là, j’ai plutôt une vie agréable et tout pour être heureuse, excepté cet enfant qui ne vient pas. Et parfois quand je vois à quel point la situation me fait souffrir, je me dis « à quoi bon? ». Sauf qu’arrêter n’est pas la bonne solution, elle m’anéantirait plus encore. En tout cas pour le moment. Peut-être qu’un jour, je dirai, nous dirons stop. Mais ce moment n’est pas encore arrivé.

    J’ai beaucoup d’admiration pour ces couples qui sont restés sept, huit, dix ans en PMA. Je ne sais pas si j’en aurais le courage quand je vois à quel point ces trois ans m’ont déjà épuisé. Car depuis trois ans, on vit au rythme des examens, des protocoles et de l’attente. Jusqu’à présent, j’ai toujours trouvé un nouvel élan, une nouvelle qui permettait d’être optimiste. Aujourd’hui, je peine un peu.

    Il est peut-être temps pour nous d’engager cette voie parallèle. Peut-être pas de déposer une demande d’adoption mais de se renseigner sur la procédure. Peut-être pas de s’engager dans un don d’ovocytes mais de collecter des infos sur les cliniques, les côuts… pour faire notre choix. Tout en continuant les protocoles avec Number two. Il est peut-être là le nouvel élan qui me manque en ce moment.

    Quant à l’échéance, je te rassure Juspan, si les résultats étaient encourageants, évidemment que je retenterais le coup en 2012. C’est juste se fixer un moment pour faire le point, se dire qu’à ce moment-là on aura des clés suffisantes pour faire des choix.

    J’ai besoin de phases, de jalons dans notre parcours pour ne pas voir les mois et les années défilés et me dire que c’est toujours la même chose. C’est ma façon de vivre ces montagnes russes. Voilà tout.

    Merci pour ces échanges.

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  6. Olà! Je ne peux que te suivre dans ton raisonnement, et je peux comprendre ta douleur et ton désarroi… Tu exprimes tellement bien malheureusement chaque étape que je ne veux pas relire ton article pour bien te répondre, tellement j’ai eu de la peine et de la rage ce matin en le lisant, encore une fois comme je te comprends!
    Excepté sur un point: l’échéance! Tu ne peux pas réellement te projeter dans l’avenir, comme à chaque fois, et donc ce n’est pas réaliste… car si jamais tu étais encore une fois à 1 doigt d’être maman et d’avoir la grossesse tant attendue, un mois de plus, au point où on en est, me diras-tu… Et puis tant qu’il y a de l’espoir, on accoure, on injecte, on échographie et on re-croise les doigts!
    Mais tout ça en dit long sur ton état d’esprit: reprends-toi, ressaisis-toi et continues ton parcours: seul Number Two te dira quand arrêter, le reste n’y pense plus et replonge dans les douceurs de ton rêve qui va se réaliser!
    Bisous, et courage encore et toujours…

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  7. Tu vois ce paradoxe dont tu parles, ne pas pouvoir arrêter et ne plus savoir comment poursuivre, c’est un vrai paradoxe de parents…tu penseras à ce petit message le jour ou tu seras maman, parce que je ne doute pas qu’un jour tu sois maman et que quelque soit la façon dont cela aura lieu ce sera un « mini vous » parce que c’est avec votre amour et vos valeurs que cet enfant grandira…bref je m’égare, ce paradoxe tu le ressentiras encore, quand par exemple ce « mini vous » partira pour la 1er fois en colo, que « mini vous’ aura rêver et souhaiter ce départ et que toi tu n’auras qu’une envie que « mini vous » ne parte pas, pour le garder près de toi et, que surtout il parte pour vivre cette aventure qui le fait tant rêver…voilà tu connais le paradoxe de la maman avec un peu d’avance mais ce ne sera pas la dernière fois…;-)

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  8. Les plus grands défis nécessitent souvent que l’on soit acharné et obsessionnel !
    Tu es la seule à pouvoir décider si et quand c’est trop et je crois à te lire qu’au fond, ce n’est pas encore le cas…Mais si ce découragement devait arriver, tu y aurais droit, aussi, et ton homme acceptera ce jour-là que tu déposes les armes même s’il est encore prêt à se battre…

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  9. Le terme acharnement reprenait une question posée par Lily elle-même (A partir de quel moment on s’acharne ?), interrogation que je trouve sain de se poser tout simplement.

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  10. Effectivement j’y avais pensé que suite à cette ponction blanche tu repenserais à ton spoutnik et que tu te dirait que tu y était presque.
    J’imagine assez bien l’amertume de ce nouveau coup dur mais je sais que tu auras la force de retenter et qui sait que la prochaine fiv, il y ait une ponction et qu’il y ait de nouveau un positif à la clé.
    Je pense aussi que se fixer une échéance est une bonne idée.
    Je t’envoie plein de bisous et d’encouragement pour la suite.
    Biz

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  11. Je trouve « acharnement » inaproprié et ultra-négatif. Je préfère « persévérance ». La PMA peut être un long chemin et il faut du courage pour le suivre. On n’entre pas en PMA pour le plaisir et bien sûr que ça tourne à l’obsession quand la chose la plus naturelle du monde devient la plus inaccessible. Quelle blague !
    Je trouve le commentaire de Pralinette très juste : aller jusqu’au bout pour ne pas regretter un jour de ne pas avoir tout fait et jeter un oeil à d’autres projets. Un couple d’amis a été 10 ans en PMA. Beaucoup de pleurs, de souffrance, etc… mais à la fin une fille et un garçon euent à 2 ans d’intervalle grâce à la PMA.
    Alors malgré l’échec, accroche-toi : you are a warrior !

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  12. juste des bisous de soutien.
    quelle que soit la façon dont vous aurez cet enfant, vous saure lui apporter tout l’amour dont il aura besoin, et ça c’est le principal.

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  13. Moi, après chaque échec (5) je me dis, « cette fois c’est terminé, à quoi bon continuer… » Et puis le temps fait son oeuvre, je retrouve confiance et combativité et, comme toi, je me dis que je ne veux pas un jour réaliser que je n’ai pas tout tenté lorsqu’il était temps. Par contre, parallèlement à ça, nous avons déjà enclenché les démarches pour la procédure d’adoption et on commence tout juste à penser à l’option don d’ovocyte en espagne ou ailleurs. Idéalement on aimerait avoir deux enfants alors pourquoi pas un que nous aurons adopté et un que la nature nous aura finalement accordé… On ne met plus tous nos espoirs en une seule « méthode » et ça permet de se rebooster lorsque ça merde d’un côté, avec une peu de chance on a une avancée positive de l’autre, donc on reprend plus vite le dessus…
    Pour l’heure, accrochez vous, retenter le mois prochain, c’est les montagnes russes, certes, mais ça en vaut la peine. On parle de nos futurs mini-Nous quand même !

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  14. Ce que tu dis qui est essentiel c’est qu’aujourd’hui, si tu arrêtais, tu regretterais… Et quand ce mini-vous arrivera, parce qu’il arrivera forcément, tu repenseras sûrement à ces moments de doute et tu te diras que vous en avez chié, mais pour la bonne cause.
    Bises

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  15. Ta question est peut-être rhétorique et tu n’as pas forcément envie qu’on y réponde mais, pour moi, il y a effectivement quelque chose de l’acharnement dans certains parcours que j’ai découvert via la blogosphère. L’envie de l’enfant qui ne vient pas vire parfois à l’obsession et ça me met mal à l’aise. En fait, la chose qui me chiffone c’est le côté ultra technique qui obnubile les potentielles futures mamans : les dosages, les mots abscons, les cycles scrutés, analysés, décomposés. Je comprends que ça devienne fatalement perçu dans ce sens vu les coups tordus de Mère nature mais, de l’extérieur, c’est très surprenant pour ne pas dire gênant. Je ne juge personne, d’autant que je ressens très fort la souffrance qui taraude les bloggeuses, mais j’avais tout de même envie de formuler mon avis.

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  16. C’est aussi ce petit pourcentage de réussite qui te relance chaque fois et qui te donne cette force que nous admirons.
    Oui une échénace te permettra de mettre les choses à plat. En attendant cette échéance qui est à la fois proche et éloignée, tu vas te relever, « désaouler » et aller chez Number two à J6… Tu es dans un creux de montagne russe et tu vas vite remonter en haut. Cette fois je croise les doigts pour que tu ne redescendes plus.

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  17. nous n’en sommes pas dans un parcours identique, mais je me pose souvent les meme questions (à chaque cycle en fait)
    a force de déception, de désillusions, c’est dur d’y recroire… surtout qu’on veut pas « perdre de temps » et ne pas « gaspiller » de cycle à souffler, respirer, penser et vivre autre chose que des routines…
    courage!
    ces moments sont difficiles!

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  18. C’est une bonne idée de se fixer des échéances. Ca aide à tenir, et à se dire que la « délivrance » est proche, quelle que soit l’issue !
    Courage. Le miracle peut se reproduire.

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