et surtout des brouettes

Sexe in PMA

parlons peu, parlons bien, parlons sexe !!! Non, je ne cherche pas une audience record sur ce blog, je crains même les commentaires que le billet pourrait engendrer, mais quand même, j’ai des choses à dire sur le sujet…

Quand nous nous sommes lancés dans la grande aventure bébé, bien avant que je sache ce que signifient les trois initiales de malheur, il y a eu un petit moment de flottement. Y a pas a dire, le sexe procréatif, ça fout la pression… La première fois où j’ai dit « je crois que j’ovule » a été la soirée la plus calme de l’histoire de notre couple…

Ensuite, quand la PMA est entrée dans nos vies, il a fallu composer. « Donc le spermogramme est prévu samedi, or il faut entre un et cinq jours d’abstinence mais mercredi tu es en déplacement, mardi ou jeudi alors… » Une situation qui peut se décliner à l’envi Avec les ponctions et autres examens. Le pire étant le test de Hunher où la femme doit se rendre au labo entre six et douze heures après le rapport pour effectuer un prélèvement… Un vrai bonheur !!

Bien-sûr au début, on se demande comment on va faire, on a peur que toutes ces contraintes ruinent notre libido. Puis au fil des mois, des années, on se libère… Comme au patinage artistique, il y a les figures imposées et les figures libres. Les triples lutz piqués d’avant examen n’étant pas si fréquent finalement… Nous, nous sommes servis de nos armes : l’humour, le jeu…

Au point que la semaine dernière, lorsque j’ai annoncé à mon homme que j’avais ovulé quelques heures avant le rendez-vous avec Number two, sa première parole n’a pas été « dommage » ou « c’est rageant ». Non ! Il s’est exclamé : « on peut peut-être encore le rattraper… »

Que de chemin parcouru…

Édit : j’avais prévenu qu’on parlerait sexe, pas que ce serait forcément très croustillant… 😉

6 réflexions au sujet de « Sexe in PMA »

  1. C’est clair que sexe et pma ne font pas bon ménage. Surtout que parfois, on se sent super mal dans son corps… Mais le dialogue et l’humour, y’a que ça de vrai… Bisous

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  2. Les métaphores que tu as utlisées qont géniales !
    Nous réagissons un peu comme toi… La libido fluctue entre les périodes où il faut pas et celles où nous sommes moins motivées (l’utro cracra par exemple est un tue l’amour)….
    Je croise pour cette fois 😉

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  3. Nous notre vie sexuelle n’a pas trop souffert de la PMA. Vu que l’homme n’a pas a apporter sa contribution, on n’ pas de contrainte là-dessus. Et quand on était en essais bébé natures, on se foutait pas la pression. J’ ai le chance d’avoir la libido au taqué quand j’ovule donc on avait pas trop à se forcer. Par contre ne période de traitement c’est vrai qu’il y une baisse de régime mais c’est du au stress.

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