Mes espoirs

Une petite musique

Quand est-ce qu’on arrête d’y croire ?

Quand est-ce qu’on jette l’éponge ?

Je me le demande.

Bientôt 4 ans d’essais.

Une trompe bouchée et l’autre pas bien perméable.

Des ovaires plus que paresseux.

Et pourtant…

Pourtant chaque mois, j’y crois

J’y pense.

Je me dis que le petit miracle va peut-être arriver.

Le bébé couette.

C’est plus fort que moi.

Quelques jours avant mes règles, une petite musique se met en marche…

Et si…

Et si j’étais enceinte.

Je n’en fais plus une fixette.

Je ne suis plus vraiment déçue quand J1 arrive.

Blasée plutôt.

Je me dis : « on ne m’y reprendra plus »

Et pourtant…

Le mois suivant, la petite musique se remet en marche…

Jusqu’à quand ?

Edit : J1 est arrivé hier….

24 réflexions au sujet de « Une petite musique »

  1. tout comme toi,
    j’écoute cette petite musique,
    je l’écoute depuis 10 ans,
    je l’écoute chaque fois, sans retenue, aucune,
    les claques n’ont jamais rien changé, elles n’ont jamais fait disparaître la musique,
    je crois même que la pma a fait monter le volume …
    n’éteins pas le son…
    bizzzz

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    1. Je ne trouve pas que cela fasse du bien !

      Les mots sont beaux, c’est tout à fait ce que je ressens mais ça me fait pleurer…

      maricée

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  2. Bellebretagne a écrit :
    « Comment ne pas espérer ?…
    Je crois que nous espérons toutes chaque mois quel que soit notre parcours médical… »
    Je confirme et je me retrouve tout à fait dans ces mots et c’est aussi pourquoi je me sens aussi proche de toi même si mon parcours est diamétralement opposé !
    La petite musique, je l’entend aussi tous les mois !!!
    maricée

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  3. Oui c tout le paradoxe de cette petite musique. Elle nous donne une force incroyable et parfois on voudrait qu’elle se taise pour retrouver un peu de sérénité. Mais la petite musique repart et nous porte…

    Bizzzz

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  4. Heureusement que cette musique reste en toi chaque mois… enfin je pense… Cela montre toute ta force, ton espoir, ton envie,… à mon avis ça fait partie des trucs qui te donne cette force qui fait notre admiration.
    continue comme dit annedusud c’est qu’elle soit là.
    bises.

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  5. C’est génial ça, de rester positive! Tiens, j’y pense l’autre jour j’ai découpé un article dans un magazine car j’ai pensé à toi. Alors ça vaut ce que ça vaut mais il semble que le gluten peut provoquer des dégâts sur la muqueuse intestinale et détruire les villosités de l’intestin. Or, leur rôle est de permettre le passage des nutriments dans le sang.La surface d’absorption peut ainsi être divisée par 10 et le patient n’est plus nourri correctement. S’ensuivent anémie, fatigue, maux intestinaux, carences sévères en vitamines et minéraux, parfois à l’origine de difficultés à tomber enceinte, de fausses couches récurrentes, d’hypofertilité ou encore de neuropathie (douleurs dans les membres) sur le trajet des nerfs.

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    1. Ce que tu décrit, ce sont les symptômes d’une intolérance au gluten. Cette pathologie est effectivement grave. Mais tout le monde n’est pas intolérant, (je ne me rappelle plus ce qui provoque cette intolérance mais si tu veux je peux replonger dans mes cours). Mangez de tout, en proportion raisonnable, variez les céréales (blé, riz, avoine, orge, … quinoa, …).

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  6. Comment ne pas espérer? Pourquoi ne ferions nous partie de ces chanceuses qui sont « tombée » enceinte alors que la nature l’avait refusé jusque là …
    Je crois que nous espérons toutes chaque mois, quelque soit notre parcours médical et nos chances d’y arriver seuls.
    bises ma belle

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  7. Je pense que nous avons plusieurs strates de réflexions, de constructions psychiques qui nous permettent de faire, penser, vivre, projeter, imaginer sur différents niveaux en mêmes temps.
    Bon c’est juste ma petite théorie, issue de mon expérience.
    Car tout en sachant pertinemment que je ne pouvais pas techniquement ETRE ENCEINTE, je rêvais de l’être, j’imaginais l’être.
    Et puis dernièrement, je me suis mise à penser que peut-être nous ne serions jamais parents physiquement d’un enfant. Tout en partant pour une nouvelle tentative de don.
    Je pense que le plus important, c’est de sentir que quoi que l’on fasse, cela à du sens pour soi-même, pour le couple.

    Par contre, j’ai pour l’instant toujours refusé de lire de livres qui parlent du don notamment. Je ne voulais pas être envahit encore plus……
    J’ai plein de reférences, mais je ne voulais pas lire avant….. Avant quoi je ne sais pas trop ? Mais j’avais besoin de garder mon esprit libre…….Bien qu’il soit déjà pas mal encombré.
    D’autant que je connais, par le biais des forums, d’internet tant et tant d’histoires plus ou moins belles, douloureuses, impossibles mais pourtant réelles.

    Ma seule référence sur le don, est un livre que j’ai lu en 1824 😉 pendant ma formation. C’est une éthnologue Suzanne Lallemand qui a étudié la question de la circulation des enfants dans les sociétés traditionnelles. A l’époque, j’avais été touchée par la simplicité dans laquelle avoir ou non des enfants était prise en compte par ces sociétés. C’est resté une référence pour moi…..La vie, le partage, l’échange, le don…….

    Lorsque tu entends les conneries des services sociaux qui traitent de l’adoption, ça fait peur. La pression qu’ils mettent sur la question du deuil de l’enfant biologique, sur l’incompatibilité d’un parcours pma avec une démarche de d’adoption….Eux ils n’ont pas plusieurs strates de réflexions dans leur petit système étriqué….

    Alors ne te prends pas la tête, ni la vie. Écoute tes petites musiques tant qu’elles ne te font pas trop souffrir, prends tes petits chemins de traverses, la vie est multiple, riche, féconde de mille bonheurs.

    Je suis de tout coeur avec toi, vous

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  8. C’est un truc de malade… On souffre, on se dit qu’il faut arrêter, que ce n’est plus possible, et finalement, dès que l’occasion se présente, on y retourne, systématiquement!
    Et je t’avoue sincèrement que je ne sais pas comment on fait, comment on arrive à faire ça, à échouer, et pourtant à continuer d’y croire…
    je crois que le désir et la volonté sont plus forts que la souffrance, indéniablement!
    Tu as joliment bien tourné et résumé ça, comme un refrain qu’on n’arrive pas à se sortir de la tête, et qui revient un jour suivant!!
    Je vous embrasse!

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  9. Une musique aussi dans ma tête, même les mois où c’est carrément impossible (le vrai impossible, avec abstinence longue durée et tout et tout) : ça doit être instinctif.
    Peut-être qu’on perd cet instinct quand les hormones nous fichent un peu la paix, vers 80 ans?
    🙂

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  10. Ce fol espoir, entretenu par des symptomes prémenstruels assez couillons pour se confondre avec « ça »… pff je l’ai vécu moi aussi pendant 7 ans…
    mais pas pour rien et quand « ça » arrive peut-être le seul mois où je n’y ai pas pensé, tout commence par… s’écrouler. Moi qui croyait dur comme fer que, quand même, les forces de l’esprit étaient les plus fortes dans l’histoire (Ahhhh, faire l’amour en pensant qu’on fabrique un bébé), je suis tombée enceinte « malgré moi, sans moi »… je me suis sentie impuissante. Mon corps avait fait un truc sans que je ne maîtrise rien sans que je ne fasse rien, sans y PENSER. C’est à se taper la tête contre les murs au début. Et puis 3 ans après (presque jour pour jour, tiens), j’admire ce miracle de la nature, qui grandit à nos côtés.

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  11. Et pourtant …. nous ne pourrons jamais cesser d’espérer je crois.
    Parce que malgré tout cela est possible nous l’avons vérifié sur la blogosphère.
    Alors, pourquoi pas toi ? moi ? nous ?
    J’attends le mien de J1, sans espoir cependant (quoi que … même si en écrivant là, je ressens les 1ères douleurs).
    Bises

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  12. La force de cet espoir m’étonne de cycle en cycle… Il est plus fort que tout… J’ai la sensation que je n’arrêterai jamais d’y croire. Et oui, cela me fait moins mal qu’avant…en tout cas en ce moment

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  13. La seule chose importante: Quand J1 arrive je ne suis plus vraiment déçue. Philosophe? Sage? Peut être.
    Blasée? Ca m’étonne…
    Ecoute la petite musique c’est bien qu’elle soit là.

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